JUNKPAGE / février 2017
PRIMITIFS
Danseurs d’alertes
(…)
Les quatre danseurs et le chanteur réunis au plateau jouent les architectes dans un foisonnement de propositions de monuments post-radioactifs. Toujours à mi-chemin entre l’ironie et la lucidité, Primitifs dérive petit à petit du verbiage publicitaire, truffé d’insupportables éléments de langage, vers l’objet poétique, vibrant d’humanité et de créativité. Cela tient sûrement aux singularités de la communauté rassemblée sur scène, aux présences si disparates qui toucheront à la grâce le temps d’une chorale suspendue à un cri nécessaire et vital..
Stéphanie Pichon